mardi 29 mars 2016

photo du jour



Brigitte Bardot : les pratiques de l’abattoir d’Alès rappellent "les camps nazis"

L’ancienne actrice Brigitte Bardot s’est indignée des images des mauvais traitements infligés aux animaux tournées au sein de l’abattoir d’Alès. Et la militante de la cause animale de comparer ces pratiques aux "camps d’extermination de la guerre".

Instant point Godwin pour Brigitte Bardot. Invitée à réagir par BFM TV sur la fermeture des abattoirs d’Alès, après que l’association de défense des animaux L214 a publié des images choquantes de ses méthodes de mise à mort, l’ancienne actrice s’est déclarée "infiniment choquée, triste et scandalisée" par cette "horreur qui rappelle les souvenirs de camps d’extermination de la guerre".
Des propos qui viennent ainsi confirmer un communiqué de la Fondation Brigitte Bardot, paru un peu plus tôt dans la journée et dans lequel elle affirmait que "les abattages tels qu’ils sont encore pratiqués rappellent les méthodes employées dans les camps nazis."
"On n’a pas le droit de faire subir à des animaux pareilles tortures, surtout quand on sait que l’on survit grâce à la vie que nous donnent ces animaux. Comment peut-on laisser faire des choses pareilles dans un pays comme la France ?" a-t-elle poursuivi au cours de son échange téléphonique avec BFM TV, ajoutant : "Je suis persuadée que dans bien d’autres abattoirs il se passe exactement la même chose."
Subitement fermé mercredi par le maire d’Alès, l’abattoir incriminé est désormais au cœur d’une enquête préliminaire pour "faits d’acte de cruauté et mauvais traitements sur animaux". L'établissement d'abattage concernait 120 emplois directs et indirects.

Les insecticides vont-ils provoquer des famines ?

Sans les insectes pollinisateurs, en nombre et en diversité, nos productions alimentaires pourraient diminuer de façon importante et certaines même disparaître. Des études récentes donnent la mesure des dommages car le déclin de ces insectes est déjà bien entamé. Première cause : l'usage systématique des insecticides, même sans besoin. Allons nous persévérer dans l'erreur jusqu'à la famine ?



Depuis plus d'une décennie maintenant, les apiculteurs tirent la sonnette d'alarme : les abeilles domestiques se portent de moins en moins bien. Elles disparaissent en nombre important, il faut désormais remplacer un tiers des colonies environ chaque année en France. Elles sont moins résistantes, moins fertiles, moins productives.
Les entomologistes qui surveillent les insectes sauvages sont tout aussi alarmistes : les abeilles sauvages, les papillons, les bourdons... sont de moins en moins nombreux. Les populations de pollinisateurs sauvages s'effondrent.
L'an dernier, la revue scientifique The Lancet a publié une étude alertant sur les conséquences de ces disparitions. Ses conclusions : bon nombre de végétaux qui ont besoin de ces insectes pour se reproduire pourraient disparaître. Y compris certains que nous mangeons. Cela entraînerait des carences en vitamines et micronutriments. Une disparition totale des pollinisateurs pourrait réduire de plus de 20% notre approvisionnement en fruits, en noix et en graines et de plus de 16 % en légumes. Conséquences : plus de maladies dues à la malnutrition et plus de décès, selon l'étude.
Des rendements agricoles en baisse de 20% à 30%
Une équipe internationale de 35 chercheurs impliquant l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) vient de mesurer plus précisément quelles sont les conséquences d'une moins grande quantité et diversité d'insectes pollinisateurs dans les champs. Cette fois, il ne s'agit plus de prévisions mais de réalité.
Leur étude, publiée dans la revue Science du 22 janvier, a porté sur 344 champs et 33 systèmes de culture dans douze pays à travers le monde en Afrique, en Asie, et en Amérique Latine, pendant une période de cinq ans (2010-2014). Elle a retenue plusieurs paramètres en lien avec les rendements : la quantité et la diversité des pollinisateurs pendant la floraison ainsi que la taille du champ. Sa conclusion : le déficit d'insectes pollinisateurs est déjà responsable aujourd'hui de moins bons rendements agricoles.
Un seul paramètre, une moins grande abondance de pollinisateurs, suffit à expliquer une baisse de rendements de 31% en moyenne dans les petites parcelles de moins de deux hectares. Un autre critère joue dans les parcelles de plus de deux hectares : la diversité des pollinisateurs. Si la faune est diversifiée, le gain peut atteindre 30%. Et inversement.
" Globalement, lorsque l'on augmente le nombre mais également la diversité des insectes pollinisateurs, on accroit le rendement des cultures de plus de 20% en moyenne à l'échelle mondiale ", concluent les chercheurs.
Et ils ajoutent : " Ces résultats mettent en évidence l'impact du déficit des insectes pollinisateurs à une échelle mondiale ". Et donc, l'impact des insecticides, de plus en plus souvent utilisés de manière systématique même en l'absence d'insectes ravageurs. Au premier rang desquels figurent les néonicotinoïdes, accusés de décimer les abeilles. En tuant les insectes utiles, ces pesticides contribuent à aggraver la faim dans le monde.

Anne-Françoise Roger

un pêcheur sauve un chien grâce au bouche a bouche.....

 Il était parti pêcher des poisson et a fini par sauver un chien. Un retraité a sauvé la vie d'un griffon bruxellois emporté par une vague, sur une plage, en lui prodiguant les gestes de premiers secours.

C'est un sauvetage qui a du chien. Oscar Wilde, pas l'auteur britannique mais le griffon bruxellois qui porte son nom, doit une fière chandelle à Tom Carey. Cet ancien policier à la retraite était tranquillement en train de pêcher, mercredi à Jupiter (Floride) lorsqu'il a entendu des cris de détresse. "Quand on entend ce genre de cri, on sait qu'il se passe quelque chose de grave", indique le retraité à la chaîne télé locale WXII12.
Ces cris, ce sont ceux de Martha Brox. Son griffon bruxellois de 8 ans, Oscar Wilde, vient d'être emporté par une vague. "Je ne le voyais plus, alors j'ai crié ! Quand il est réapparu au-dessus de l'eau, il flottait. Il n'avait pas l'air vivant", se souvient la propriétaire du chien, encore sous le choc.
"Je ne voulais pas abandonner"
Tom Carey se rue sur l'animal et commence à lui prodiguer un massage cardiaque. Le petit chien a les yeux vitreux et ne semble pas répondre aux gestes prodigués par l'ancien policier. Mais l'homme n'est pas du genre à baisser les bras. "Je ne voulais pas qu'il meure, je ne voulais pas abandonner", explique-t-il. Alors Tom Carey tente le tout pour le tout : il entame un bouche à bouche. Au bout d'une dizaine de minutes à pratiquer le massage cardiaque et le "bouche à gueule", victoire ! Oscar Wilde donne enfin signe de vie : il commence à recracher un peu d'écume de la mer.
Depuis, Oscar Wilde a repris du poil de la bête. Il a passé la nuit suivante à la clinique vétérinaire, dans une chambre à oxygène. Mais le vétérinaire qui a soigné le chien à son arrivée est formel : sans les gestes pratiqués par le pêcheur, le chien n'aurait pas pu être sauvé à temps. L'homme est parfois le meilleur ami du chien.